Gonarthrose

L'arthrose du genou est une usure progressive des surfaces cartilagineuses articulaires du genou. Cette usure aboutit progressivement à une invalidité douloureuse du genou.
Cette pathologie touche un peu plus fréquemment les femmes. Certains facteurs de risques sont retrouvés : l’hérédité, les déformations ou désaxations des membres inférieurs, l obésité, les maladies rhumatismales, les antécédents de traumatismes : fractures, lésions ligamentaires et ou méniscales.

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DIAGNOSTIC

  • Douleur : maitres symptôme : permanente, évoluant par poussées au début, d’intensité variable devenant insupportable lors des crises, augmentant lors des efforts prolongés
  • Raideur : limitation des mobilités se voient dans les arthroses évoluées
  • Epanchements importants concomitants des poussées augmentant les douleurs ce qui entraine une impotence fonctionnelle.
  • Examens complémentaires :
    • Bilan initial : radiographies standards : sont souvent suffisantes, doivent être pratiquées en charge (patients debout), permettent d’évaluer l’importance du pincement articulaire et le stade d’évolution de l arthrose.
    • Radiographies télémétriques : permettant de calculer les déviations axiales des membres inférieurs.
    • IRM : garde une place dans les arthroses débutantes rebelles au traitement médical avec une forte suspicion de lésion méniscale douloureuse.
DIAGNOSTIC

TRAITEMENT

  • Médical : antalgiques, anti inflammatoires, infiltrations, rééducation sont utilisés aux stades débutants et permettent de soulager les douleurs sans arrêter l’évolution de l arthrose.
  • Chirurgical : la décision et le choix du type d’intervention dépendent de l’importance de l’arthrose, de la gène ressentie, de la volonté du patient, de son âge et de son état de santé général. Deux grands types d’interventions sont pratiqués :
  • Le traitement conservateur :
    • Arthroscopie : en cas de lésions méniscales instables sur arthrose débutante
    • Ostéotomie tibiale : il s’agit d’intervention permettant de corriger les déformations osseuses responsables d’un pincement au niveau d’un compartiment du genou. Cette correction osseuse est maintenue par la pose de plaques vissées. les nouvelles générations de plaques permettent un appui presque immédiat contrairement aux anciennes au coût beaucoup plus faible mais qui interdisent l’appui entre 6 et 8 semaines.
      Nous utilisons uniquement les nouvelles générations de plaques et refusons systématiquement la réalisation de cette intervention avec les anciennes pour réduire les coûts.
  • La chirurgie prothétique : deux types de prothèses peuvent être posées :
    • Prothèse totale du genou PTG : la plus fréquente : s’adresse aux stades évolués d’arthrose ou touchant tous les compartiments du genou. L’âge de pose de la prothèse est retardé le plus possible sans toutefois en attendre une limitation de l’autonomie des patients. Cette intervention est assez lourde sur le plan anesthésique (suite douloureuse et déperdition sanguine notables). Elle doit être donc préparée et suivie correctement et de manière rigoureuse pour garantir les meilleurs résultats au prix d’un taux très faible de complications.
    • Prothèse uni compartimentale PUC : s’adresse soit aux sujets jeunes ayant une arthrose localisée sans possibilité de réaliser une ostéotomie. Elle est aussi réalisée chez les patients très âgés dont la pose d’une prothèse totale est lourde à supporter ou dont l arthrose est peu évoluée mais gênante.
TRAITEMENT

SUIVI

Les hospitalisations sont de 3-7 jours en onction du type d’intervention pratiquée. L'arthroscopie se déroulera en ambulatoire (sortie le jour même) La rééducation est immédiate, elle est facilitée par la pose d’un bloc loco-régional du membre opéré avec instillation continue d’analgésiques. La mobilisation est activo passive d’emblée (arthromoteur+++). L'appui est immédiat dans la majorité des cas. La récupération est progressive avec une fonction presque normale entre le 3è et 5è mois. L’amélioration peut se poursuivre sur une année ce qui laisse une marge de satisfaction importante. La récupération est plus rapide avec les interventions conservatrices Comme toute prothèse celle ci, a une durée de vie moyenne est de 15 ans. Un suivi régulier est donc nécessaire afin d’agir à temps en cas de nécessité de reprise.

SUIVI